dimanche, juin 24, 2007

Le Frictionnaire # 93

Voici une autre page tirée du Frictionnaire:

911. Rien ne vaut le vin pour ôter tout souci; c'est l'hameçon à pêcher les poèmes, la brosse qui balaie les chagrins. (Wu Cheng'Eng)

912. Rappelez-vous qu'il y a une grande différence entre s'agenouiller et se prosterner. (Frank Zappa)

913. La pluie mouille le zèbre mais n'efface pas ses rayures. (Proverbe kényan)

914. Les relations sont comme les sourcils. C'est mieux quand il y a une distance entre eux. (Demetri Martin)

915. Les coupables croient que tous les dires sont à leur sujet. (Geoffrey Chaucer)

916. Un livre ne contient pas plus de réalité qu'une horloge ne contient du temps. (Tom Robbins)

917. Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.* (Honoré de Balzac)
* On attribue aussi cette citation à Anacharsis, un prince-philosophe d'origine scythe, précurseur des cyniques (6e siècle av. J.C.), mais la remarque fut originellement de Solon, homme d'état athénien de la même époque.

918. Tu es libre et c'est pourquoi tu es perdu. (Franz Kafka)

919. Ne jouez jamais, jamais à saute-mouton avec une licorne. (?)

920. Le doute est une douleur tellement solitaire que nous ne voyons pas qu'il est le frère jumeau de la foi. (Kahlil Gibran)

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